Nouveaux indicateurs démographie et logement

Le Géoportail s’enrichit de vingt nouveaux indicateurs pour analyser et comprendre les impacts sociodémographiques sur les territoires.

Le Géoportail s’enrichit de vingt nouveaux indicateurs pour analyser et comprendre les impacts sociodémographiques sur les territoires.

Ces nouvelles données, proposées en partenariat avec l’Insee sont dites « carroyées » : l’information est présentée, à l’échelle la plus élevée, dans un carreau de 200 m de côté.

Insee – surface moyenne des logements

Trois nouvelles thématiques

Les indicateurs sont regroupés dans trois nouvelles thématiques : démographie, logement et niveau de vie.

Thématique Démographie

Constitution des ménages et répartition par tranches d’âge.

» Densité de population
» Familles monoparentales
» Ménages d’une seule personne
» Ménages de 5 pers. ou plus
» Part des 25-39 ans
» Part des 40-54 ans
» Part des 55-64 ans
» Part des moins de 18 ans
» Part des plus de 65 ans

Thématique Logement

Dates de construction des logements, type d’occupation et surface.

» Logements construits avant 1945
» Logements construits entre 1945 et 1970
» Logements construits entre 1970 et 1990
» Logements construits après 1990
» Ménages en logement social
» Ménages en logement collectif
» Ménages en maison
» Ménages propriétaires
» Surface moyenne des logements

Thématique Niveau de vie

» Niveau de vie
» Part des ménages pauvres

Pour des raisons de confidentialité, les données apparaissant sur un fond hachuré ont été modifiées. La méthodologie mise en œuvre vise à s’assurer qu’aucune procédure ne permet d’identifier ou d’estimer de façon précise les données individuelles des ménages.

Croiser les informations pour aller plus loin

Les données de l’Insee peuvent être superposées aux fonds de carte IGN de votre choix, et toutes les autres données accessibles sur le Géoportail. Ces données sont également exploitables avec tous les outils du site : rechercher une adresse, annoter la carte, calculer un isochrone pour afficher toutes les zones accessibles en un temps donné…

Utiliser les outils du Géoportail pour croiser l’information

Pour quels usages ?

La population au carreau donne une information essentielle pour l’implantation, par exemple, d’un commerce ou d’un service de proximité dont la zone de chalandise est de quelques rues.

La connaissance du niveau de vie et de l’âge d’une population sur une zone permet également de proposer des services adaptés à cette population. Ces données localisées permettent, par exemple, de planifier l’emplacement des futures gares, calculer le volume des déchets à collecter, cibler les populations fragiles… pour déployer les politiques publiques là où elles sont utiles.

Ces données de référence géolocalisées peuvent également servir de base à de nombreuses études à caractère sociodémographique.

Des données également disponibles via les Géoservices

Ces données sont accessibles via les Géoservices du Géoportail pour être utilisées dans un logiciel SIG (système d’information géographique), comme par exemple le logiciel libre QGIS.

Elles peuvent également être mises en œuvre dans un site web ou une application mobile.

Plus d’informations sur les Géoservices

Données Insee : démographie et niveau de vie

Densité de population, part des moins de 18 ans et des plus de 65 ans dans la population, niveau de vie : ces données statistiques de référence sont désormais accessibles sur le Géoportail.

Densité de population, part des moins de 18 ans et des plus de 65 ans dans la population, niveau de vie : ces données statistiques de référence sont désormais accessibles sur le Géoportail.

Ces indicateurs sociodémographiques proposés par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) couvrent la France métropolitaine et les territoires de la Martinique et de La Réunion.

Les données sont dites « carroyées » : l’information est présentée, à l’échelle la plus élevée, dans un carreau de 200 m de côté. Il s’agit du maillage le plus fin qui existe pour la diffusion de l’information statistique en France.

Les données INSEE sur le Géoportail

Densité de population

Affichez le nombre d’habitants par km².

Insee – densité de population

Part des moins de 18 ans

Activez cette donnée pour consulter la part, exprimée en pourcentage, des personnes mineures dans la population.

Insee – part des moins de 18 ans

Part des plus de 65 ans

Affichez cette donnée pour consulter la part, exprimée en pourcentage, des personnes de plus de 65 ans dans la population.

Insee – part des plus de 65 ans

Niveau de vie

Cette donnée vous permet de visualiser le niveau de vie en euro, par individu et par an.

Pour des raisons de confidentialité, les données apparaissant sur un fond hachuré ont été modifiées. La méthodologie mise en œuvre vise à s’assurer qu’aucune procédure ne permet d’identifier ou d’estimer de façon précise les données individuelles de niveau de vie des ménages.

Insee – niveau de vie

Rentrée 2019 : de nouvelles données Insee sont disponibles

Source des données et confidentialité

L’information produite par l’INSEE a pour source première des données fournies par la DGFiP (revenus fiscaux et taxe d’habitation) et d’autres données transmises par les principaux organismes gestionnaires de prestations sociales (Cnaf, Cnav et CCMSA). Elle est rendue disponible via le dispositif « FiLoSoFi » (Dispositif sur les revenus localisés sociaux et fiscaux).

Afin de mettre à disposition publiquement ces informations, l’Insee s’assure que le secret statistique est bien respecté. Pour protéger les informations personnelles, l’Insee attribue aux carreaux de moins de onze ménages une valeur moyenne, calculée à partir des carreaux voisins.

Mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité

Accédez à la localisation des mesures compensatoires des projets recensés.

Lorsque la biodiversité est dégradée par un projet d’aménagement, des mesures compensatoires doivent être mises en œuvre si les mesures d’évitement et de réduction ne permettent pas d’éviter les impacts subis.

L’artificialisation des sols est la première cause de la dégradation des milieux naturels et plus particulièrement de la biodiversité. En France, le dispositif réglementaire ayant pour objectif d’éviter les atteintes à l’environnement, de réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et de compenser les effets qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits est connu sous le nom de séquence ERC (« éviter, réduire, compenser »).

Qu’est-ce qu’une mesure compensatoire des atteintes à la biodiversité ?

Une mesure compensatoire des atteintes à la biodiversité intervient sur l’impact résiduel d’un projet d’aménagement, lorsque toutes les mesures envisageables ont été mises en œuvre pour éviter puis réduire les impacts négatifs sur la biodiversité. Elle vise à offrir une contrepartie positive à un impact dommageable non réductible provoqué par un projet, de façon à maintenir la biodiversité dans un état équivalent ou meilleur à celui observé avant sa réalisation.

Mesure compensatoire : création d’îlot en complément de restauration de plan d’eau (image Cerema)

Les mesures compensatoires font appel à des actions de réhabilitation, de restauration ou de création de milieux. Elles doivent être complétées par des mesures de gestion conservatoire (ex. : pâturage extensif, entretien de haies, etc.) afin d’assurer le maintien de la qualité environnementale des milieux. Elles doivent être additionnelles aux politiques publiques existantes et aux autres actions inscrites dans le territoire, auxquelles elles ne peuvent pas se substituer, et être conçues pour durer pendant toute la durée de vie du projet.

Sur le Géoportail

La carte des mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité permet d’accéder à la localisation d’environ 3 000 mesures prescrites dans des actes administratifs. Les informations caractérisant chaque mesure y sont décrites dans la fiche associée à l’information géographique.

Accédez à la localisation et aux détails de 3 000 mesures prescrites

Cette cartographie est essentielle pour géolocaliser les mesures compensatoires mises en œuvre sur le territoire, et éviter notamment qu’elles ne soient détruites dans le futur par d’autres aménagements. Elle permettra aussi dans l’avenir de mettre en place des projets de mutualisation de mesures compensatoires.

Seules les mesures compensatoires environnementales (au sens du L.122-1 -III du code de l’environnement) sont représentées (par exemple, la compensation agricole collective ou la compensation forestière ne sont pas concernées). La cartographie concerne les mesures prescrites dans les actes administratifs.

L’absence de mesure sur la carte ne signifie pas l’inexistence de mesures sur le terrain. Certaines mesures prescrites avant la parution de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité peuvent ne pas être présentes. Certains arrêtés rédigés avant 2016 ne renseignent pas la géolocalisation des mesures et ne peuvent donc pas être cartographiées précisément mais uniquement à l’échelle de la commune.

La cartographie des mesures compensatoires est mise à jour régulièrement.

Le projet GéoMCE

La géolocalisation des mesures compensatoires est prévue par l’article 69 de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages du 8 août 2016.

Le Commissariat général au développement durable, en collaboration avec les autres directions du ministère de la Transition écologique et solidaire, des services déconcentrés de l’Etat, du centre de prestation informatique du ministère, du Cerema et de l’AFB a développé un outil de gestion, de géolocalisation, de suivi et de contrôle des mesures compensatoires : GéoMCE. Il s’agit d’un outil destinés aux agents de l’État qui instruisent les dossiers d’autorisation des projets.

Les mesures compensatoires visualisables sur le Géoportail sont issues de la base de données de GéoMCE. Cette cartographie permet non seulement d’avoir un premier état des lieux de la mise en œuvre de la compensation en France, mais aussi d’améliorer la traçabilité de ces mesures.

Transformer l’action publique avec la Géoplateforme

La Géoplateforme a été désignée lauréate du 2ème appel à projet du Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP).

La Géoplateforme a été désignée lauréate du 2ème appel à projet du Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP).

Le Fonds pour la transformation de l’action publique financera à hauteur de 3,6 millions d’euros la création de la Géoplateforme. Ce futur espace public de l’information géographique d’ores et déjà porté par une vingtaine de partenaires, dont l’IGN, vise à optimiser la production et la diffusion des géodatas au service de la décision publique.

Les résultats du deuxième appel à projets du Fonds pour la transformation de l’action publique ont été annoncés lors du Govtech Summit le lundi 12 novembre. La Géoplateforme a été désignée parmi les bénéficiaires de ce programme mis en place par le Gouvernement pour soutenir les projets d’amélioration du service public et de réduction des dépenses de l’État.

Composante de l’État-plateforme, la Géoplateforme mettra à disposition des agents publics et des citoyens une infrastructure ouverte, collaborative et mutualisée autour des données et services géolocalisés.

Les opportunités offertes par cette nouvelle infrastructure sont nombreuses. Cette dernière permettra, entre autres, de :

  • Rationaliser les dispositifs d’information géographique existants pour qu’ils bénéficient au plus grand nombre
  • Maîtriser la qualité des données souveraines françaises face aux géants de l’Internet
  • Faire émerger des standards et des spécifications communes dans le domaine de l’information géographique
  • Certifier les données tout en garantissant leur actualité

En s’articulant avec des outils innovants comme l’intelligence artificielle ou la réalité augmentée, la Géoplateforme permettra également de concevoir de nouveaux services, d’enrichir le contenu des services actuels et de développer de nouveaux usages des données géo-localisées.

Elle améliorera l’approche territoriale des politiques publiques, permettra des mutualisations et évitera des redondances tout en apportant des gains de qualité et de délai dans la production, le traitement et la diffusion d’informations géographiques. Le montant des économies réalisées est estimé à 3,6 millions d’euros sur quatre ans (2019 à 2022).

Les soutiens de l’Union européenne

Le saviez-vous ? De nombreuses photographies aériennes visibles sur le Géoportail ont été réalisées grâce aux soutiens de l’Union européenne.

Le saviez-vous ? De nombreuses photographies aériennes visibles sur le Géoportail ont été réalisées grâce aux soutiens de l’Union européenne.

Le fonds européen de développement régional (FEDER) de l’Union européenne finance des projets qui renforcent la cohésion économique, sociale et territoriale des États membres. En France, chaque conseil régional est détenteur de l’autorité de gestion d’un programme FEDER.

Les photographies aériennes sont pour les régions un élément essentiel pour la connaissance du territoire. C’est pourquoi certaines d’entre elles financent en partie, via le programme FEDER, la réalisation d’orthophotographies (prises de vues aériennes traitées numériquement pour être exploitées sur les systèmes d’information géographique ou les services en ligne comme le Géoportail).

Les régions suivantes ont ainsi bénéficié d’un financement FEDER ayant permis de mener à bien la production d’orthophotographies :

Grand Est

Strasbourg, Bas-Rhin

Hauts-de-France

Laon, Aisne

Normandie

Alençon, Orne

Occitanie

Carcassonne, Aude

Pays de la Loire

Angers, Maine-et-Loire
Pour plus d’information sur les programmes FEDER de l’Union européenne, consultez le site www.europe-en-france.gouv.fr.

Choisir les services en ligne du Géoportail

Découvrez tous les avantages des services en ligne du Géoportail, une nouvelle offre pour diffuser et enrichir vos cartes facilement pour vos usages professionnels.

Découvrez tous les avantages des services en ligne du Géoportail, une nouvelle offre pour diffuser et enrichir vos cartes facilement pour vos usages professionnels : gratuité pour de nombreux acteurs publics, nouveaux plafonds de gratuité pour les acteurs privés…

Gratuité pour de nombreux acteurs publics

L’Etat et ses établissements publics administratifs (EPA), les collectivités territoriales et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI), ainsi que les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) bénéficient désormais de la gratuité totale des services en ligne du Géoportail.

Ces organismes peuvent ainsi utiliser les fonds de carte diffusés par la plateforme Géoportail gratuitement pour les proposer dans leurs applications web et mobiles ou les utiliser dans leurs service d’information géographique (SIG). De nombreuses ressources sont également disponibles, comme le géocodage (recherche de coordonnées à partir d’une adresse), le calcul d’itinéraire, etc.

Utilisation des services en ligne du Géoportail par ameli.fr

Nouveaux plafonds de gratuité pour les acteurs privés

Pour les utilisateurs du secteur privé, la tarification est fonction de l’usage et du nombre de transactions ou d’utilisateurs. Elle intègre toujours un premier niveau d’utilisation gratuit :

  • pour un usage final grand public (site web, application), l’utilisation de toutes les ressources en ligne est gratuite jusqu’à 2 000 000 de transactions pour tous les licenciés.
  • pour un usage final professionnel « interne », le plafond de gratuité de l’offre de découverte est fixé à 10 000 transactions. Le tarif des forfaits de transaction annuels évoluent également pour l’utilisateur professionnel, pour intégrer les usages « métier » dans un progiciel.
Service de recherche d’adresse sur une application mobile

Pourquoi préférer les services en ligne du Géoportail ?

Ces services bénéficient de tous les avantages de la plateforme Géoportail, opérée par l’IGN, acteur officiel de la puissance publique de l’information géographique en France :

  • souveraineté des données : la plateforme Géoportail est totalement hébergée en France
  • richesse du catalogue de données : cartes, photos aériennes, données environnementales…
  • accès à un éventail complet de services performants : géocodage, altimétrie, calcul d’itinéraire…
  • facilité d’utilisation des données dans les principales API cartographiques actuelles via des flux tuilés standardisé
  • transparence pour l’utilisateur final : l’offre Geoservices est basée sur un modèle économique qui ne repose ni sur l’exploitation des données personnelles, ni sur leur revente.
  • liberté : la souscription d’un contrat n’est pas requise pour tester l’intégration des flux
  • gratuité : l’utilisation des Géoservices pour les acteurs publics ou les acteurs professionnels en deçà des plafonds définis ne requièrent pas l’enregistrement d’un moyen de paiement

Comment passer aux services en ligne du Géoportail rapidement ?

Consultez le site Géoservices de l’IGN pour intégrer les Géoservices avec les API Leaflet JS ou OpenLayers : https://geoservices.ign.fr/documentation/

Sans programmation

Incorporez votre carte via les outils de partage du Géoportail, sans programmation.

Pour plus de détails, consultez la FAQ du Géoportail.

Le parcellaire des AOC viticoles disponible sur le Géoportail

En partenariat avec l’INAO, accédez sur le Géoportail à la cartographie des AOC viticoles : 289 appellations et 3,8 millions de parcelles viticoles sont désormais visualisables.

En partenariat avec l’INAO, accédez sur le Géoportail à la cartographie des AOC viticoles : 289 appellations et 3,8 millions de parcelles viticoles sont désormais visualisables.

L’AOC est un label français basé sur la notion de terroir. La visualisation du parcellaire des AOC viticoles sur le Géoportail a été rendu possible grâce à un travail de numérisation effectué par l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité).

Une notion de terroir

C’est la notion de terroir qui fonde le concept des appellations d’origine. Un terroir désigne ici une zone géographique spécifique, où, au sein de cette zone, un produit va tirer son originalité des particularités de son aire de production.

L’appellation d’origine contrôlée (AOC) désigne un produit dont toutes les étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique. Ce label protège la dénomination sur le territoire français. Il constitue une étape vers l’appellation d’origine protégée (AOP), qui protège le nom du produit dans toute l’Union européenne.

Les AOC viticoles sur le Géoportail

Jusqu’alors, la délimitation des AOC viticoles était disponible sur demande. Désormais, cette donnée géographique est accessible au plus grand nombre grâce à un travail de numérisation effectué par l’INAO.

La version « bêta » de cette donnée présente déjà 289 appellations et permet de visualiser 3,8 millions de parcelles. Mais toutes les appellations ne sont pas encore visualisables à ce jour : la donnée sera enrichie progressivement pour couvrir l’ensemble du territoire. À terme, en plus des AOC viticoles, l’ensemble des données cartographiques de l’INAO sera accessible.

Un accès diversifié pour les réutilisations

La donnée proposée en visualisation sur le Géoportail est également accessible via le site data.gouv.fr pour être réutilisée par les professionnels dans des services sur-mesure.

Les énergies marines renouvelables

La France dispose de la première façade maritime du continent européen. Découvrez les énergies marines renouvelables et consultez les données associées sur le Géoportail.

La France dispose de la première façade maritime du continent européen. Découvrez les énergies marines renouvelables et consultez les données associées sur le Géoportail.

Les données cartographiques sur les énergies marines renouvelables consultables sur le Géoportail sont diffusées grâce à Géolittoral, le Portail de la mer et du littoral. Ce portail proposé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire diffuse des données couvrant la France métropolitaine.

Aujourd’hui, différentes technologies permettent de produire de l’électricité à partir des ressources du milieu marin : éolien posé et flottant, énergie houlomotrice, marémotrice ou hydrolienne… Certaines de ces technologies sont exploitées depuis de nombreuses années, d’autres sont encore au stade expérimental en France.

Éolien posé et flottant

Les installations d’éoliennes en mer, appelées aussi « gisements offshore », présentent l’avantage de bénéficier de vents réguliers, en raison de l’absence de reliefs ou de bâtiments susceptibles de provoquer des turbulences.

En mer, une éolienne peut être installée, soit sur une fondation « posée », c’est-à-dire ancrée dans le fond marin : c’est l’éolien posé, soit sur une fondation « flottante », c’est-à-dire reliée au fond marin par des lignes d’ancrage : c’est l’éolien flottant.

Gisement technique de l’éolien posé

L’éolien flottant permet d’installer des fermes éoliennes n’importe où en mer, quelle que soit la profondeur de l’eau, en particulier loin des côtes, où les vents sont forts et stables.

La première éolienne flottante à avoir été installée fonctionne depuis 2009 en mer du Nord. En France, la première éolienne flottante en mer, appelée « Floatgen », sera bientôt installée pour deux ans, au large du Croisic. Elle produira l’équivalent de la consommation annuelle électrique de 5 000 habitants.

Gisement technique de l’éolien flottant

Prise en compte de la vitesse du vent

Une éolienne offshore commence à fonctionner par un vent de 10 km/h (3 m/s), atteint sa vitesse de croisière à 45 km/h (12 m/s), et doit être arrêtée à 110 km/h (30 m/s) pour éviter tout dommage qui serait causé au rotor par une tempête.

Vitesse moyenne du vent en zone littorale

Énergie houlomotrice

L’énergie houlomotrice désigne la production d’énergie électrique à partir de la houle, c’est-à-dire à partir de vagues successives nées de l’effet du vent à la surface de la mer et parfois propagées sur de très longues distances. Cette énergie ne doit pas être confondue avec l’énergie marémotrice, qui utilise l’énergie des marées. Plusieurs démonstrateurs sont actuellement en test dans le monde.

Gisement technique pour le développement de l’énergie houlomotrice

Énergie marémotrice

Elle consiste à profiter du flux et du reflux de la marée pour alternativement remplir ou vider un bassin de retenue en actionnant des turbines incorporées dans le barrage, qui entraînent un générateur d’électricité. Les zones de gisements sont encore à évaluer avec précision.

En France, l’usine marémotrice de la Rance est exploitée depuis 1966. Elle est située dans l’estuaire de la Rance, entre les communes de La Richardais et de Saint-Malo. Sa production annuelle d’électricité est équivalente à la consommation d’une ville de 225 000 habitants.

L’usine marémotrice de la Rance

Énergie hydrolienne

Une hydrolienne est une turbine hydraulique qui utilise l’énergie cinétique des courants marins, comme une éolienne utilise l’énergie cinétique du vent.

Energie hydrolienne : vitesse du courant

Le projet Normandie Hydro exploitera pendant 20 ans une ferme pilote de 7 hydroliennes d’une puissance unitaire de 2 MW. Sa mise en service est prévue courant 2018.

Quel avenir pour la mer et le littoral ?

Comment protéger le littoral et la biodiversité marine tout en développant les activités économiques liées à la mer? Quels espaces protéger ? Quels espaces réserver aux parcs éoliens, à la pêche ou à la plaisance ?

Pour répondre à ces questions, le ministère de la Transition écologique lance une consultation citoyenne sur l’avenir de la mer et du littoral. Cette consultation, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie pour la mer et le littoral adoptée début 2017, sollicite l’avis des citoyens sur une planification spatiale des espaces maritimes, de la côte au grand large, et le grand public pourra jusqu’au 25 mars 2018 exposer en ligne ses priorités, ses attentes et ses préoccupations. Des ateliers citoyens sont aussi organisés sur tout le littoral pour débattre et recueillir les avis.

Plus d’information sur www.merlittoral2030.gouv.fr

Découvrez la photographie aérienne infrarouge

Le Géoportail permet désormais d’accéder à des photographies aériennes en mode infrarouge sur un ensemble de départements.

Le Géoportail permet désormais d’accéder à des photographies aériennes en mode infrarouge sur un ensemble de départements. Découvrez leurs usages.

La majorité des prises de vues aériennes exploitent la partie visible du spectre de lumière afin d’obtenir des images réalistes au niveau des couleurs. Néanmoins, l’utilisation d’autres parties du spectre lumineux peut être pertinente pour des usages spécifiques. Ainsi, le proche infrarouge permet d’interpréter avec précision des prises de vues dans le cadre de travaux d’inventaire forestier.

Qu’est-ce que le proche infrarouge ?

Les ultraviolets et les infrarouges ne font pas partie de la lumière visible et ne sont pas perçus par l’œil. Le proche infrarouge se situe à proximité immédiate du spectre visible :

Lorsqu’un corps terrestre réfléchit un rayonnement reçu d’une source extérieure, il le modifie selon des paramètres liés à sa nature (composition physico-chimique) et à son état de surface (teneur en eau, etc.). Ainsi, les ondes du proche infrarouge sont absorbées par l’eau et réfléchies par la végétation.

Ce domaine du spectre est très utilisé pour différencier les surfaces naturelles. Il permet notamment de distinguer les surfaces végétalisées des surfaces minérales car les surfaces couvertes par la végétation réfléchissent fortement les longueurs d’onde du proche infrarouge, alors qu’elles réfléchissent peu le rayonnement dans la partie visible.

Mise en évidence de coupes forestières (en vert)

Pour visualiser l’infrarouge, un décalage sur le spectre des couleurs va être opéré sur les images photographiques :

Cas d’utilisation

L’image infrarouge couleur (ou IRC) est l’image la plus appropriée pour l’étude détaillée de la végétation. Elle est ainsi particulièrement utile aux travaux d’inventaire forestier. Grâce à la photographie infrarouge, il est possible de distinguer les feuillus (en rouge), les conifères (en sombre), voire de différencier entre elles certaines espèces.

Les pins (sylvestre, maritime…) et les autres conifères (épicéa, douglas…) se différencient bien entre eux. Le cèdre et le mélèze s’identifient également par une teinte assez stable et caractéristique.

Sur cette image, on peut distinguer, de gauche à droite : plantation de pin sylvestre (sombre), de mélèze (rose foncé), de sapin pectiné et d’épicéa commun (brun rouge) :

Photographie aérienne IRC sur le département du Bas-Rhin

Peuplement de hêtres (en haut à gauche) et de hêtres jeunes (à droite). En bas à gauche, peuplement de chênes :

Photographie aérienne IRC sur le département de la Moselle

Un peuplement forestier doit être appréhendé dans son environnement et des critères relatifs à la zone étudiée doivent être pris en compte. Ces critères sont soit directement observables sur les photographies aériennes (pente, exposition, etc.), soit à extraire d’autres documents cartographiques.

Si la prise en compte de ces critères ne conduit que rarement à une hypothèse unique, elle limite les choix possibles, surtout après une observation détaillée de la cime des arbres.

Cette expertise en analyse de l’imagerie aérienne infrarouge est mise en œuvre par les photos-interprètes forestiers de l’IGN pour cartographier la végétation. La carte forestière disponible sur le Géoportail en est une application directe.

Carte forestière (Haute-Marne)

Aujourd’hui, 64 départements peuvent être visualisés sur le Géoportail en mode infrarouge couleur. La donnée Photographies aériennes infrarouge couleur est enrichie régulièrement de nouveaux départements. L’intégralité de la France métropolitaine sera disponible courant printemps 2018.

Une carte des pentes pour l’agriculture

Le Géoportail aide les exploitants agricoles à respecter les réglementations visant à limiter l’érosion des sols.

Le Géoportail aide les exploitants agricoles à respecter les réglementations visant à limiter l’érosion des sols.

En contrepartie des subventions qui leur sont attribuées dans le cadre de la PAC, les agriculteurs ont l’obligation de respecter les réglementations liées aux bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) dans le cadre de la conditionnalité des aides.

Une de ces réglementations (la BCAE n°5) comprend notamment l’interdiction de labourer dans le sens de la pente, entre le 1er décembre et le 15 février, les sols en pente à plus de 10 %.

Cette réglementation mise en place dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC) vise à limiter l’érosion pour favoriser le maintien de l’intégrité des sols et préserver la qualité des eaux.

Représenter les pentes de plus de 10 %

La donnée Carte des pentes pour l’agriculture représente les zones ayant une valeur de pente supérieure à 10 % en France métropolitaine.

Cette donnée permet à la fois aux contrôleurs et aux agriculteurs d’identifier en amont de leurs déclarations si les parcelles sont localisées sur les zones considérées à risque d’érosion et de prendre, le cas échéant, les dispositions permettant de respecter les BCAE.

Carte des pentes pour l’agriculture

En pratique, il suffit d’identifier sa parcelle sur le Géoportail (via l’outil de recherche de lieu ou de parcelle cadastrale) et d’y afficher la donnée Carte des pentes pour l’agriculture pour savoir si le terrain est concerné ou non par la BCAE n°5 (couleur rouge sur la parcelle).

Pour plus de précision, l’outil Etablir un profil altimétrique donne les mesures fines dans une direction choisie. Un simple tracé à l’écran permet de calculer un profil qui fournit à la fois la pente locale, la pente moyenne et la pente la plus forte.

Affichage du profil altimétrique

La carte des pentes pour l’agriculture a été réalisée via un traitement automatisé du modèle numérique de terrain au pas de 5 m proposé par l’IGN.

En savoir plus