Contribuez à la mise à jour des données du Géoportail

Chaque jour, les données IGN sont modifiées pour refléter au plus près la réalité du terrain. Vous aussi, vous pouvez participer à la mise à jour des contenus du Géoportail !

Chaque jour, les données IGN sont modifiées pour refléter au plus près la réalité du terrain. Vous aussi, vous pouvez participer à la mise à jour des contenus du Géoportail !

Les cartes et les données IGN diffusées sur le Géoportail sont mises à jour régulièrement. Pour ce faire, l’IGN s’appuie sur des sources complémentaires :

  • des prises de vues aériennes, effectuées sur chaque département tous les trois à quatre ans ;
  • des partenariats d’échange de données mis en place avec des acteurs de l’aménagement du territoire et des utilisateurs de données géographiques ;
  • des parcours terrain effectués par des techniciens spécialisés qui réalisent des levés GPS de précision des objets nouveaux ou modifiés. Cette étape de terrain permet également de recenser les évolutions intervenues depuis la dernière prise de vues.

Ces mises à jour sont intégrées en continu dans une base interne unique, puis éditées et diffusées sous forme de données consultables sur le Géoportail notamment : cartes topographiques, bâtiments, adresses…

Vous pouvez consulter la mise à jour de cette base interne sur la donnée Plan IGN J+1. Elle permet de visualiser les modifications effectuées la veille dans la base interne de l’IGN.

Plan IGN J+1

Participez à la mise à jour des données

Les données collectées et diffusées obéissent à des critères stricts de sélection et de contrôle. Toutefois, il se peut que vous constatiez des écarts entre le terrain et sa représentation par l’IGN, liés par exemple à des évolutions récentes.

Vous pouvez contribuer à améliorer l’exactitude de ces informations via l’outil Signaler une anomalie dans les données.

En quatre étapes rapides, vous pouvez nous signaler par exemple la modification de tracé d’une voie, le changement de nom d’une rue, la construction d’un nouvel immeuble ou d’un nouveau lotissement, un changement d’adressage…

Signaler une anomalie dans les données

Si vous le souhaitez, vous avez également la possibilité de réaliser un croquis pour une meilleure compréhension par les équipes en charge des mises à jour.

Après analyse, votre signalement pourra être intégré dans la donnée Plan IGN J+1 (compter environ cinq semaines) et, par la suite, sur les autres cartes diffusées.

Pour aller plus loin : l’Espace collaboratif

Le Géoportail, au travers de son outil de signalement d’anomalie, permet à chacun de faire des retours rapides sur les cartes et les données.

Les professionnels (centres départementaux de secours, conseils généraux, agences d’urbanisme…) disposent quant à eux d’un outil dédié permettant non seulement de visualiser un fond cartographique mis à jour quotidiennement, mais également d’accéder à la structure et au contenu de la base interne permettant d’effectuer les mises à jour.

https://espacecollaboratif.ign.fr/

Les points de repère routiers disponibles pour tous

Les points de repère routiers sont un élément essentiel de localisation pour les acteurs de la sécurité routière. Ils sont désormais visualisables sur le Géoportail.

Les points de repère routiers sont un élément essentiel de localisation pour les acteurs de la sécurité routière. Ils sont désormais visualisables sur le Géoportail.

Dans le domaine de l’exploitation routière, un point de repère est un point matérialisé physiquement sur le terrain par des marques peintes associées à des bornes ou des plaquettes situées en bord de route.

Les points de repère sont des éléments essentiels en vue des interventions des agents d’entretien, des secours et des autorités (police, gendarmerie). La localisation de ces points de repère routiers est à présent disponible en visualisation sur le Géoportail.

Visualisation des points de repère routiers sur le Géoportail

Il est également possible de se localiser directement sur un point de repère : dans le moteur de recherche principal du site, taper par exemple « N7PR61D ».

Recherche de points de repère routiers sur le Géoportail

Une base de données partenariale et collaborative

La représentation des points de repère sur le Géoportail utilise les informations de la base de données BDPR. Cette base de données contient la description des points de repère situés sur les routes départementales, nationales ou les infrastructures concédées en France métropolitaine.

Cette base, réalisée par l’IGN en partenariat avec la Délégation à la sécurité routière, est alimentée par des données de l’État, pour le réseau routier national, et des conseils départementaux, responsables de l’entretien des points de repère pour le réseau départemental.

Elle est mise à jour régulièrement à partir des informations collectées au niveau national et départemental. Une subvention de la Délégation à la sécurité routière permet de mener à bien cette mission.

Le développement de nouveaux services (web ou applications) utilisant cette base sera également facilité par sa mise à disposition prochaine via les Géoservices IGN. La représentation des points de repère sera accessible sous forme de flux image ou vecteur.

Gratuite pour tous les usages

La réutilisation de la BDPR est gratuite pour tous les usages, y compris commerciaux, selon les termes de la licence ouverte. Elle est disponible en téléchargement : https://geoservices.ign.fr/bdpr

Une rentrée géographique avec Édugéo

Édugéo est un service gratuit de ressources géographiques pédagogiques en ligne, destiné aux enseignants et à leurs élèves exploitant la richesse des fonds de carte du Géoportail.

Édugéo est un service gratuit de ressources géographiques pédagogiques en ligne, destiné aux enseignants et à leurs élèves, exploitant la richesse des fonds de carte du Géoportail.

Cet outil a été réalisé en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale.

Il facilite l’acquisition des notions fondamentales inscrites dans les programmes de géographie, du CP à la Terminale. Ce service en ligne est utilisable pour d’autres disciplines telles que les sciences de la vie et de la Terre, la technologie, les sciences économiques et sociales, etc.

Une cartothèque complète

Édugéo propose un accès à une cartothèque numérique multi-échelles et multi-thématiques : cartes à grande échelle, cartes de tourisme, cartes topographiques, cartes administratives et routières, cartes à petite échelle, cartes historiques, images satellites, photographies aériennes ou encore parcellaire cadastral, représentation des surfaces bâties, réseaux de transport, lignes électriques, réseaux hydrographiques…

Autant de couches superposables qui permettent de visualiser et d’exploiter les richesses des bases de données et de comprendre l’évolution des territoires.

Les données géographiques proposées par Édugéo

Réaliser ses cartes pour comprendre les territoires

L’application en ligne offre la possibilité de visualiser l’intégralité des données mais également de réaliser des cartes légendées et personnalisées en intégrant des points, des lignes ou des formes. Elles peuvent être stockées, modifiées ou complétées à tout moment à partir de tout poste de travail.

Les outils de croquis d’Édugéo

L’outil statistique permet de représenter un phénomène localisé sous forme de carte à partir de vos propres données statistiques, économiques, scientifiques dans des formats géographiques (geojson, kml) ou tableurs associés à des communes ou des départements (xls, csv).

L’outil statistiques pour créer ses propres cartes

Différents types de cartes sont disponibles et paramétrables (carte thématique, plage de couleur, symboles proportionnels, diagrammes, carte de chaleur…). Ces cartes peuvent ensuite être enregistrées, imprimées et reprises dans l’outil Édugéo pour y ajouter une couche d’information supplémentaire. Des données exemples sont disponibles pour se familiariser avec les fonctionnalités que propose l’outil.

Édugéo en version tablette

Le service est également disponible sur tablette grâce à une application spécifique, intuitive et facile d’utilisation avec ses nombreuses fonctionnalités tactiles :

  • Naviguer dans les données géographiques, mesurer des distances et des surfaces, croiser des données superposées ;
  • Importer ou exporter des données cartographiques, gérer leur transfert entre tablettes ou bien d’une tablette vers un ordinateur ;
  • Dessiner des croquis géographiques, créer des points d’intérêt à l’aide d’outils de dessin (points, cercles, rectangles, polygones), associés à des légendes ;
  • Profiter des fonctionnalités offertes par les périphériques mobiles : caméra, GPS avec possibilité d’enregistrer sa position…
Édugéo en version tablette

Les cahiers pédagogiques

À travers des études de cas pratiques, ils permettent d’utiliser les ressources et les outils d’Édugéo en abordant des notions inscrites dans les programmes scolaires.

Plus de 30 zones géographiques permettent d’aborder des notions comme les espaces ruraux, l’étalement urbain, la croissance démographique, la tertiarisation de l’économie…

Trois cahiers pédagogiques thématiques sont également disponibles : 1914-1918, Forêt et développement durable, Ligne à Grande Vitesse Sud-Ouest.

Accédez à Édugéo

Édugéo est disponible gratuitement dans l’offre Éduthèque. Les organismes privés peuvent également souscrire à Édugéo.

Accéder à Édugéo

Accéder au service Éduthèque

Données Mer et Littoral sur le Géoportail

Le saviez-vous ? La France possède le deuxième domaine maritime mondial. Partez à la découverte de ce patrimoine grâce aux données Mer et Littoral proposées sur le Géoportail.

Le saviez-vous ? La France possède le deuxième domaine maritime mondial. Partez à la découverte de ce patrimoine grâce aux données Mer et Littoral proposées sur le Géoportail.

Le Géoportail propose un ensemble de données spécifiques à la thématique Mer et Littoral. Ces données peuvent être superposées les unes aux autres et consultées avec les fonds de cartes ou les données de référence. Elles couvrent la France métropolitaine (façade littorale de la Manche, façade atlantique et façade méditerranéenne) ainsi que Mayotte, La Réunion, la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique.

Carte littorale

La carte littorale est constituée de l’assemblage des cartes marines du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine) et des cartes terrestres de l’IGN.

Pour réaliser cette donnée, les cartes du SHOM et de l’IGN ont été assemblées sur 10 km de part et d’autre du trait de côte (limite entre les domaines maritime et terrestre) défini en commun par les deux organismes.

Attention : la carte littorale ne peut pas se substituer à la carte marine pour la plaisance, car elle n’a pas de valeur réglementaire.

Carte littorale (SHOM / IGN)

Trait de côte

Le trait de côte dessine la frontière entre le monde terrestre et le monde marin.

Il symbolise l’intersection de la terre et de la mer lors d’une marée haute (coefficient 120) dans des conditions météorologiques normales. Sur le long des trois façades métropolitaines, il est estimé à 5 850 km.

Trait de côte (SHOM)

Prédictions de marée

Cette donnée donne accès aux caractéristiques des marées sur une centaine de ports.

La marée du jour s’affiche avec ses caractéristiques via un service en ligne proposé par le SHOM : coefficient de marée, heures et hauteurs d’eau de la pleine mer et de la basse mer.

Prédictions de marée (SHOM)

Données du Conservatoire du littoral

La donnée « Périmètres d’intervention » affiche les zones à préserver définies par le Conservatoire du littoral et susceptibles d’être acquises par celui-ci.

Avant acquisition, le Conservatoire établit un périmètre à préserver selon des critères environnementaux :

  • le site est menacé par l’urbanisation, la parcellisation ou l’artificialisation (par exemple le comblement des zones humides)
  • le site s’est dégradé et nécessite une réhabilitation rapide
  • le site est fermé au public alors qu’il mériterait d’être ouvert à tous

La donnée « Parcelles protégées » affiche les terrains appartenant au Conservatoire du littoral.

Le domaine propre du Conservatoire est constitué des terrains dont il est devenu propriétaire et qu’il décide de conserver et de classer afin d’assurer la sauvegarde du littoral, le respect des sites naturels et l’équilibre écologique.

Périmètres d’intervention et parcelles protégées du Conservatoire du littoral

À ces données spécifiques au territoire français s’ajoutent d’autres données de couverture mondiale également consultables sur le Géoportail :

Cartes de France des années 1950

Découvrez la France des années 1950 au travers des cartes au 1 : 50 000 telles qu’elles existaient à l’époque.

Découvrez la France des années 1950 au travers des cartes au 1 : 50 000 telles qu’elles existaient à l’époque.

Disponible sur tout le territoire métropolitain, cette nouvelle donnée est composée des éditions des cartes topographiques à l’échelle 1 : 50 000 datant de la fin des années 1950.

Les passionnés d’histoire et de cartes anciennes peuvent ainsi observer l’évolution du territoire (extension des zones urbaines, villes nouvelles, grands aménagements industriels…) et les nouvelles voies de communication (réseaux routiers, ferrés, maritimes, aéroportuaires…) sur le Géoportail.

De la carte d’état-major aux cartes historiques 1950

Cartes de type 1889

La carte d’état-major mise en place par Napoléon au 19e siècle sert de point de départ : grâce à elle, une première édition des cartes au 1 : 80 000 est gravée au cuivre en 1832. Bien que les minutes – relevés de terrain faits à la main – soient en couleurs, les cartes sont en noir et blanc. Avec la révolution industrielle, les voies de communication viennent s’ajouter sur les cartes jusqu’à en devenir illisibles. Les cartes sont donc repensées à l’échelle 1 : 50 000.

Carte de type 1889 : Montpellier en noir et blanc, carte non colorisée

Cartes de type 1900

Début 1900, les cartes sont désormais produites en 12 couleurs. Cependant, en 1914, seules 50 cartes sont réalisées sur plus de 1000 à faire.

Carte de type 1900 : Paris, première ville à être produite

Cartes de type 1922

Pour simplifier et accélérer la production, les cartes sont désormais réalisées avec 6 couleurs. Les cartes de type 1922 sont plus lisibles et beaucoup plus complètes : estompage, topographie, courbe de niveau, typographie moderne, etc. La couleur est systématisée dans le processus de mise à jour.

Carte de type 1922 : les territoires du Nord-Est de la France soumis aux invasions étaient donc prioritaires.

Sur le Géoportail

On remarque que les cartes constituant cette donnée du Géoportail sont différentes en fonction des régions, du rythme de production et des zones prioritaires. On retrouve les cartes de type 1889 en noir et blanc, mais également en couleur puisque (la plupart des cartes sont grossièrement colorisées dans les années 1950), les cartes de type 1900 en 12 couleurs, et les cartes de type 1922 en 6 couleurs et plus complètes.

Les trois types de carte réunis au sein d’un même assemblage sur le Géoportail
Vers la carte de base au 1 : 25 0000

Les levés topographiques au 1 : 10 000 et au 1 : 20 000 ont servi à établir la carte au 1 : 50 000 dans la première moitié du XXème siècle.

Dans les années 1950, l’IGN s’est aligné sur les standards de l’OTAN : restitution photogrammétrique des clichés aériens directement au 1 : 25 000 et publication de la carte de base de la France à cette échelle.

Les cartes au 1 : 50 000 deviennent alors un produit dérivé par généralisation destiné tant aux besoins de la défense qu’à ceux des randonneurs.

Le Géoportail diffuseur de données de référence

Le service public de mise à disposition des données de référence vise à faciliter leur large diffusion pour tout type d’utilisation. Découvrez comment l’IGN et le Géoportail s’inscrivent au cœur de cette démarche.

Le service public de mise à disposition des données de référence vise à faciliter leur large diffusion pour tout type d’utilisation. Découvrez comment l’IGN et le Géoportail s’inscrivent au cœur de cette démarche.

L’accès à la donnée est l’un des enjeux majeurs de notre temps. La loi pour une République numérique de 2016 apporte une réponse en instaurant un service public de mise à disposition des données de référence. Désormais, la mise à disposition de ces données en vue de faciliter leur réutilisation constitue une mission de service public relevant de l’État. L’IGN est un acteur majeur de cette mission grâce à son savoir-faire en matière d’information géographique et à la plateforme de diffusion performante qu’il gère : le Géoportail.

Le Géoportail, une plateforme de diffusion pour les données de référence

L’information géographique au cœur des données de référence

Un décret d’application de la loi pour une République numérique identifie les neuf premiers ensembles des données de référence. L’IGN joue un rôle important dans la production et la diffusion de trois d’entre eux :

  • le Référentiel à grande échelle (RGE®), dont la production et la diffusion sont des missions confiées à l’IGN par décret ;
  • la Base adresse nationale, coproduite par l’IGN en partenariat avec le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP), La Poste et OpenStreetMap France ;
  • le Registre parcellaire graphique (RPG), produit par l’Agence de services et de paiement (ASP) avec l’appui de l’IGN.

L’IGN intervient également, en partenariat avec la Direction générale des finances publiques (DGFiP), à la constitution de la Représentation parcellaire cadastrale unique (RPCU) qui constituera la nouvelle génération du Plan cadastral informatisé (PCI) proposé dans le cadre du service public de mise à disposition des données de référence.

Une plateforme à haut niveau de performance

Pour la diffusion des données de référence qu’il produit ou qui lui ont été confiées, l’IGN s’appuie sur le Géoportail. Unique en France au niveau de l’administration, cette infrastructure permet la consultation, le téléchargement et la réutilisation des données au travers du site internet geoportail.gouv.fr (plus d’un million de visiteurs uniques chaque mois, dixième site gouvernemental le plus visité) ainsi qu’au travers de plusieurs sites, services ou applications mis en œuvre par des acteurs publics et privés s’appuyant sur ses capacités et ressources.

Afin d’assurer la diffusion des données de référence à un nombre toujours plus important d’utilisateurs, l’infrastructure de diffusion doit atteindre un haut niveau de performance. Le niveau de service du Géoportail, outre une disponibilité élevée et des performances adaptées à la diffusion de très gros volumes de données, répond aux exigences attendues.

Il inclut l’écoute des utilisateurs, la capacité à répondre à leurs demandes, l’accès à des ressources spécifiques dédiées et un haut niveau de sécurité. Il offre aussi la possibilité de participer à l’amélioration des données via des outils collaboratifs. L’infrastructure Géoportail sera accessible via le réseau interministériel de l’État et rejoindra dès début 2018, l’un des centres de données (datacenters) de l’État.

Enfin, la création du service public de mise à disposition des données de référence complète les textes visant à établir en Europe une infrastructure de données géographiques pour les politiques environnementales. Ainsi, la directive INSPIRE, impose aux producteurs d’information géographique concernés une obligation d’échange et de mise à disposition. Le Géoportail assure des services conformes à ces critères afin de répondre aux enjeux transfrontaliers et pan-européens.

Le développement des Géoservices pour favoriser les usages

Au-delà des exigences de base fixées dans la réglementation, l’IGN diffuse et facilite l’accès à de nouvelles données produites par des partenaires ou qu’il produit en propre. Il favorise aussi l’usage des données en développant des services utilisant l’information géographique, les géoservices, qui permettent aux utilisateurs de consulter, télécharger, croiser l’information et la partager.

Les services peuvent être proposés par des organismes porteurs de politiques publiques comme Ameli qui s’adresse au grand public ou bien les téléservices des aides de la politique agricole commune (PAC) pour les professionnels. D’autres services sont également développés par le secteur privé (Mappy). Ces services s’appuient sur des capacités de consultation en temps réel des données du Géoportail qui sont rendues possibles par la mise en œuvre d’interfaces de programmations (API) standardisées, faisant du Géoportail un écosystème ouvert.

Ce foisonnement d’usages nécessite des exigences de performance, de sécurité et de réactivité pour lesquels la dimension collaborative est au centre de nouveaux enjeux.

En savoir plus sur les géoservices de l’IGN

L’IGN garant de la pérennité des données de référence qu’il produit

Les données de référence mises à disposition par l’administration doivent faire l’objet d’une mise à jour régulière. Outre les données les plus récentes, les décisions publiques nécessitent souvent de disposer de séries de données de référence fiables sur la durée.

Les données de référence produites par l’IGN font donc l’objet, en plus d’un régime de sauvegardes courantes, d’un archivage dit « patrimonial » afin de garantir qu’il sera possible de réutiliser facilement dans les années à venir, les données relatives à différentes périodes. De plus, l’infrastructure du Géoportail est utilisée pour proposer en consultation et en téléchargement d’autres données historiques, comme par exemple les couvertures photographiques de la France de 1950 à 2015.

Drones de loisir : volez en toute sécurité

Où faire voler son drone en toute sécurité ? Pour le savoir, consultez la carte des zones de restrictions pour les drones de loisir en France métropolitaine.

Où faire voler son drone en toute sécurité ? Pour le savoir, consultez la carte des zones de restrictions pour les drones de loisir en France métropolitaine.

[EDIT 01/01/2021] : La donnée “Restrictions pour drones de loisirs” a été renommée “Restrictions UAS catégorie Ouverte et aéromodélisme”

En collaboration avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), le Géoportail met à disposition la carte des zones de restrictions pour l’usage de drones de loisir en France métropolitaine. Publiée une première fois fin 2016, une version améliorée de la carte – précision des contours des agglomérations et meilleure lisibilité des couleurs – voit le jour en ce début d’année.

Destinée aux utilisateurs de drones de loisir, cette carte répond à la volonté de présenter aux usagers un support visuel pour localiser aisément les zones où le vol de drones de loisir est – ou n’est pas – autorisé, et si oui, sous quelles conditions.

Restrictions pour drones de loisir – Île de Ré et ses environs

Une pratique de loisir à sécuriser

L’utilisation en extérieur d’engins volants, même de petite taille, est considérée comme une activité aérienne et relève donc de la réglementation applicable à l’aviation civile.

En particulier, l’utilisation des drones de loisir au-dessus de l’espace public en agglomération, de même que le survol des sites sensibles ou protégés, est interdit. La hauteur de vol des drones est également réglementée.

La nouvelle donnée, accessible à tous sur le Géoportail, permet d’afficher sur le fond de carte de son choix (cartes IGN, photographies aériennes….) les zones soumises à restrictions. Ainsi, les télépilotes peuvent consulter et vérifier où leur drone peut voler et jusqu’à quelle hauteur de vol, pour un usage en toute sécurité.

Un accès à l’information facilité pour le grand public

D’une part, la réglementation applicable en la matière, datée de 2012 et mise à jour en 2016, n’est pas d’un abord immédiat pour des personnes non familiarisées avec l’aviation civile. D’autre part, jusqu’à présent, les informations nécessaires à la pratique de ce loisir étaient certes accessibles, mais réparties sur plusieurs supports.

Cette carte permet ainsi au grand public d’accéder de manière immédiate à une information visuelle et synthétisée.

Restrictions pour drones de loisir Clic-gauche pour connaître immédiatement la hauteur de vol autorisée

Néanmoins, la carte ne présente pas pour le moment les zones d’interdictions temporaires. Il est pour cela nécessaire de se référer aux informations diffusées sur le site internet du Service de l’information aéronautique (SIA).

Une amélioration continue

Le contour des zones de restrictions sur les agglomérations est fourni à titre indicatif. Il doit être prochainement amélioré. La communauté des télépilotes est encouragée à signaler les éventuelles erreurs détectées, afin de développer des améliorations.

Une carte similaire à celle de la France métropolitaine est également à l’étude sur les départements d’outre-mer, en particulier à La Réunion où le trafic hélicoptère est dense, et en Guyane où des zones militaires conditionnent la pratique du drone de loisir.

Développements futurs

Cette production d’information adaptée aux drones est un préalable indispensable à leur géolimitation et à la gestion du trafic attendu dans les prochaines années.

Les besoins spécifiques en cartographie pour les usagers professionnels des drones sont également à l’étude.

Pour aller plus loin, consultez le site du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.

Naviguez facilement en 3D et explorez le territoire en relief

Vous pouvez désormais naviguer en 3D sur le Géoportail directement depuis votre navigateur internet. Avec le relief, redécouvrez les cartes, photographies aériennes et toutes les données du Géoportail.

Vous pouvez désormais naviguer en 3D sur le Géoportail directement depuis votre navigateur internet. Avec le relief, redécouvrez les cartes, photographies aériennes et toutes les données du Géoportail.

Affichez les cartes et données du Géoportail en 3D, en cliquant simplement sur le bouton « 3D – Bêta » en bas à droite de l’interface cartographique. Utilisez le clic droit tout en déplaçant la carte pour changer l’orientation de la vue.

Photographie aérienne en vue 3D, Mont-Blanc, Alpes

Pour naviguer en 3D sans téléchargement de plugin ni installation de logiciel supplémentaire, vérifiez que vous utilisez une version à jour de l’un des navigateurs suivants :

  • Google Chrome
  • Firefox
  • Microsoft Edge
  • Safari

Certaines versions antérieures de ces navigateurs permettent de naviguer en 3D mais la fluidité ne sera pas optimale. Au clic sur le bouton « 3D – Bêta », un message vous invitera à mettre à jour votre navigateur si vous êtes dans ce cas.

La navigation 3D dans le navigateur Internet est pour le moment restreinte à la consultation sur ordinateur, elle n’est pas adaptée aux terminaux mobiles.

 

Données affichables en 3D

Toutes les données du Géoportail peuvent être consultées en 3D : cartes IGN, cartes anciennes, photographies aériennes, images satellitaires mais aussi plans d’occupation du sol, espaces préservés…

Carte de l’état-major en vue 3D, Corse

 

Carte IGN Classique en vue 3D, Le Dôme du Goûter, Alpes

Néanmoins, certaines données conçues pour un affichage en 2D ne sont pas adaptées à la visualisation 3D. Les points d’intérêt (écoles, hôpitaux, gares, etc.) entrent par exemple dans cette catégorie : les pictogrammes qui leurs sont associés apparaitront plaqués au sol.

Représentation du relief

Le relief est généré à partir des données du RGE Alti pour le territoire français. Il est complété par les données d’altitudes mondiales fournies par la NASA pour les autres zones.

Photographie aérienne en vue 3D, La Réunion

L’affichage des bâtiments en 3D est limité pour le moment à leur emprise au sol, sans élévation.

Vers une 3D plus complète

La visualisation 3D proposée dans le navigateur est encore expérimentale (version « Bêta »). Elle sera amenée à évoluer progressivement via des améliorations fonctionnelles.

Une évolution majeure sera l’utilisation du moteur de rendu 3D du projet iTowns auquel l’IGN participe activement.

Bon à savoir

Si vous rencontrez des difficultés pour naviguer en 3D depuis votre navigateur, vous pouvez installer et lancer sur votre ordinateur le logiciel VirtualGeo.

Vous avez des questions sur la 3D du Géoportail ? Consultez la Foire aux questions (FAQ) dédiée à ce thème.

La France des années 1950 sur le Géoportail

Première couverture photographique après la Seconde Guerre mondiale, les photographies aériennes historiques 1950-1965 nous font découvrir la France des années 1950 et les évolutions du territoire.

L’IGN rend disponibles sur le Géoportail les photographies aériennes historiques 1950-1965. Première couverture photographique après la Seconde Guerre mondiale, cette donnée nous fait découvrir la France des années 1950 et les évolutions du territoire.

Cette nouvelle donnée est disponible sur une partie de la France métropolitaine, sur les départements et régions d’Outre-Mer Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte) ainsi que sur la collectivité d’outre-mer de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Réalisée à partir de prises de vue historiques sur support argentique qui sont progressivement numérisées par l’IGN, elle est régulièrement enrichie de nouveaux départements.

La France avant les grands aménagements

Depuis les années 1940, l’IGN est à la pointe des techniques permettant d’acquérir et traiter les images aériennes.

En 1947, l’IGN fait l’acquisition d’avions B17 américains pour réaliser les travaux de photographie aérienne.

Les prises de vue composant cette donnée ont été réalisées entre 1947 et 1965. Elles permettent de découvrir à quoi ressemblait la France des années 1950, juste après la Seconde Guerre Mondiale et juste avant les grands aménagements des années 1960.

Observer l’évolution des territoires

Ces clichés permettent d’observer en particulier l’évolution des ressources naturelles (mouvements du littoral et de la forêt…), l’urbanisation du territoire (extension des zones urbaines, villes nouvelles, grands aménagements industriels…) et les nouvelles voies de communication (réseau routier, ferré, maritime, aéroportuaire…).

L’ancienne place de la Défense délimitant les villes de Puteaux et Courbevoie

Comparer le passé avec le présent

Les photographies aériennes anciennes ont été traitées pour être superposables aux données modernes : cartes, parcelles cadastrales, routes, bâtiments…

Côtes-d’Armor : le paysage de bocage traditionnel a fait place à de plus grandes parcelles après le remembrement des années 1960 (parcelles cadastrales actuelles figurées en orange)
Emprise actuelle de l’aéroport de Paris-Orly sur fond photographique de 1965

Cette donnée peut ainsi être parfaitement exploitée avec les fonctionnalités du Géoportail : mesures, annotations, imports de données… autant d’outils pour mieux mettre en perspective notre environnement actuel.

Photographie aérienne 1950-1965 et trait de côte actuel

Aller plus loin avec Remonter le temps

Cette donnée est également disponible sur le site IGN Remonter le temps.

Remonter le temps vous permet d’accéder à une sélection de données anciennes et actuelles ainsi qu’à des outils spécifiques pour suivre l’évolution des territoires : loupe, découpage horizontal ou vertical, double affichage d’une même zone pour comparer instantanément deux cartes ou vues aériennes.

Remonter le temps donne également accès à trois millions de clichés photographiques du territoire français, les plus anciens datant de 1919.

Les clichés téléchargeables gratuitement sont librement réutilisables.

Consulter Remonter le temps

L’évolution des territoires vue par SPOT 6-7

Découvrez la France métropolitaine à partir des prises de vues réalisées par les satellites SPOT 6 et 7 au cours de l’année 2016.

Découvrez la France métropolitaine à partir des prises de vues réalisées par les satellites SPOT 6 et 7 au cours de l’année 2016. Un nouveau millésime qui offre une vision globale et détaillée du territoire métropolitain et de ses évolutions.

Depuis 2014, les satellites SPOT 6 et 7 livrent chaque année un portrait complet de la France métropolitaine. Opéré par Airbus Defence & Space, cette constellation de satellites couvre en effet de larges zones en un temps record, en Métropole comme en Outre-Mer.

Comme pour les précédentes éditions, cette réalisation a été rendue possible grâce à l’engagement pluriannuel de six partenaires publics (CIRAD, CNES, CNRS, IRSTEA, IGN, IRD) qui appartiennent au pôle thématique surfaces continentales Theia. Ce groupement a pour vocation de faciliter l’usage des images satellitaires à destination des scientifiques et des politiques publiques.

Des territoires en mouvement

Les satellites SPOT 6 et 7 délivrent des images couleur à 1,50 m de résolution, adaptées au suivi de l’évolution rapide des territoires. Ces images sont traitées pour être parfaitement superposables au Référentiel à grande échelle (RGE®), référence indispensable pour comprendre, décider et communiquer, notamment dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’aménagement du territoire, des transports, de l’agriculture et de la prévention des risques.

Comparées avec les précédents millésimes et avec d’autres données du Géoportail, ces images montrent annuellement l’évolution des territoires, en particulier l’impact des grands projets d’aménagement sur le paysage.

Achèvement de la construction du grand stade de Lyon (2014-2015-2016) © IGN / Airbus Defence & Space
Déplacement de l’autoroute A9 autour de Montpellier (2014-2015-2016) © IGN / Airbus Defence & Space

Un traitement des images amélioré

Pour ce millésime 2016, le service IGN Espace à Toulouse a sélectionné et traité 239 images prises entre le 6 mars et le 6 septembre, soit une période de prises de vues réduite de deux mois par rapport aux deux précédentes années.

Un travail important a été effectué pour réduire le pourcentage résiduel de brumes ou de nuages à seulement 0,1 % du territoire.

Enfin, des précautions particulières ont été prises quant aux dates de prise de vue sur les massifs montagneux. Ainsi, l’enneigement résiduel sur l’assemblage final se limite uniquement aux plus hauts sommets des Alpes et des Pyrénées.

Le massif du Mont-Blanc (2015-2016) © IGN / Airbus Defence & Space

Une couverture France entière renouvelée

Pour des raisons climatiques, la programmation des prises de vues sur les régions d’outre-mer a commencé dans le courant 2015, afin d’étendre le millésime obtenu sur la métropole à l’ensemble du territoire national.

Les prises de vues réalisées en 2015 sur les régions d’outre-mer ont été traitées et publiées en 2016 pour ce qui concerne les Antilles, la Réunion et Mayotte. Le traitement de la totalité de la Guyane se termine et la mosaïque sans nuages de ce territoire sera visible courant janvier 2017.

En savoir plus

Cette donnée, accessible à tous sur le Géoportail, est également disponible en téléchargement (flux de données WMTS) pour insertion dans un site, un service web ou une application mobile.

Plus d’informations sur geoservices.ign.fr