Plan IGN, la nouvelle référence cartographique pour le web

Vous avez besoin d’une carte pour votre site ? Riche, précis et d’une grande lisibilité, Plan IGN est LE fond cartographique numérique à utiliser. Adoptez-le sans attendre, il est libre et gratuit.

Vous avez besoin d’une carte à intégrer facilement dans votre site ou votre application ? Riche, précis et d’une grande lisibilité, Plan IGN est LE fond cartographique numérique à utiliser. Adoptez-le sans attendre : depuis le 1er janvier 2021, Plan IGN est libre et gratuit.

De la rue au continent, les 19 niveaux de zoom de Plan IGN vous apporteront toujours la meilleure lisibilité du territoire français. C’est le fond cartographique idéal pour imaginer ou personnaliser vos cartes numériques et les intégrer dans un site web ou une application. Il fait partie des nombreuses données accessibles et utilisables gratuitement depuis l’ouverture des données publiques de l’Institut en janvier dernier.

Plan IGN a été entièrement repensé l’année passée grâce à une collaboration entre l’IGN et un panel d’utilisateurs (éditeurs d’applications de randonnée, collectivités locales,…). Mis à jour mensuellement, il vous donne la garantie d’une représentation toujours actualisée du territoire français.

Quels que soient votre profil, vos besoins ou vos usages, Plan IGN peut être utilisé de différentes manières : carte partagée (iframe), en flux et en téléchargement millésimé.

L’usage le plus simple : la carte partagée (iframe) depuis le Géoportail

Vous souhaitez intégrer facilement Plan IGN sur votre site web (tout comme la carte présentée plus haut) pour que tout le monde puisse localiser vos locaux ou votre évènement ? Rien de plus simple. Le Géoportail vous permet de générer simplement et instantanément une fenêtre cartographique à intégrer au format html.

Vous pouvez également utiliser les outils d’annotation pour personnaliser cette carte : pictogrammes de localisation, lignes, formes, textes…

Pour un usage avancé : les versions en flux et en téléchargement

Le flux est le service qu’il vous faut si vous avez besoin d’intégrer un fond de carte dans votre site web, votre application ou un système d’information géographique (SIG), en mettant en avant vos propres informations. Il est le fond cartographique idéal pour enrichir, valoriser vos données métier et ainsi créer votre carte personnalisée.  

Plan IGN est également disponible en téléchargement. Cette version millésimée (mise à jour annuellement), est notamment adaptée pour une utilisation dans votre système d’information géographique (SIG).

Où retrouver cette donnée sur le Géoportail ?

Reconfinement : afficher une limite de 10km

Dans le cadre du reconfinement en métropole, l’activité physique est autorisée dans un rayon de 10km autour du domicile. Visualisez facilement cette limite sur le Géoportail avec un module dédié.

Dans le cadre des dernières mesures liées au reconfinement en métropole, les déplacements liés à l’activité physique individuelle, à la promenade ou aux besoins des animaux de compagnie sont autorisés dans un rayon maximal de dix kilomètres autour du domicile, sans limitation de durée.

Visualisez facilement cette limite en recherchant une localité ou une adresse, ou en cliquant sur la carte ci-dessous.

Ce module est complémentaire à l’outil isodistance du Géoportail (outils > mesures > calculer une isochrone), dans la mesure où il permet d’afficher un cercle de 10km de rayon autour du domicile (distance calculée « à vol d’oiseau »), là où l’outil isodistance calcule cette même distance en empruntant les voies et chemins.

Une cartographie unique pour les transports exceptionnels

Vous avez sans doute déjà croisé des convois exceptionnels, ces véhicules hors normes transportant des pales d’éoliennes, des pièces d’avions… La cartographie des axes routiers où ils peuvent circuler est disponible sur le Géoportail.

Vous avez sans doute déjà croisé la route de convois exceptionnels, ces véhicules hors normes transportant des pales d’éoliennes ou encore des pièces d’avions. Leur circulation, réglementée, est autorisée sur des axes routiers identifiés, dont la cartographie unifiée est désormais disponible sur le Géoportail.

La circulation des transports exceptionnels, de part leurs dimensions et leurs poids dépassant les limites générales du code de la route, est susceptible de gêner la circulation ou d’augmenter le risque d’accidents. Une cartographie unique regroupe désormais les cinq réseaux routiers de transports exceptionnels existants en France métropolitaine, ainsi que les franchissements auxquels ces convois sont confrontés (ouvrages d’art et passages à niveau). Cette cartographie permet également de consulter les informations spécifiques (prescriptions) de circulation émises par les gestionnaires.

Les réseaux routiers empruntables par les transports exceptionnels et les franchissements en Bourgogne-Franche-Comté

Pour la première fois, grâce au travail de l’IGN et du Cerema, mandatés par la Délégation à la sécurité routière, l’ensemble des professionnels et acteurs du secteur bénéficie d’une cartographie globale de tous les réseaux routiers de transport exceptionnel empruntables. Ces données ont vocation à être mises à jour périodiquement pour refléter au mieux le contenu des documents réglementaires. L’objectif : offrir un outil numérique dynamique pour faciliter l’identification des tronçons routiers, et simplifier par exemple le repérage d’itinéraires.

Les cinq réseaux routiers sont classés en fonction du tonnage :

  • Réseaux routiers 1TE et 2TE48 : Réseaux nationaux historiques ouverts aux convois dits de catégorie 1 et 2 et de moins de 48 tonnes ;
  • Réseaux routiers TE72, TE 94 et TE120 : Réseaux ouverts aux convois respectivement, de moins de 72, 94 et 120 tonnes, et respectant des critères de charge à l’essieu et de distance inter-essieux.

La circulation des convois de transports exceptionnels est soumise à des autorisations préalables et à des conditions strictes. Plus d’informations en consultant le site de la Délégation à la sécurité routière.

Où retrouver cette donnée sur le Géoportail ?

Faciliter l’intervention des secours en forêt avec les PRSF

En France, les secours interviennent en moyenne sous 13 minutes. Mais en milieu forestier, ce délai grimpe à 25 minutes. C’est pourquoi ont vu le jour les points de rencontre des secours en forêt (PRSF), accessibles sur le Géoportail.

En France, les secours interviennent en moyenne sous 13 minutes. Mais en milieu forestier, ce délai grimpe à 25 minutes. C’est pourquoi ont vu le jour les points de rencontre des secours en forêt (PRSF), dont la cartographie est accessible sur le Géoportail.

Les PRSF ont vocation à faciliter la localisation et accélérer la prise en charge des blessés en forêt par les services de secours. Ces points de rencontre sont matérialisés sur le terrain par des panneaux indiquant le numéro du département et le numéro d’identification du point de rencontre, à communiquer au 112 (le numéro général d’appel des secours). La localisation de ces points et leur numéro d’identification sont consultables d’un simple clic en navigant sur la cartographie.

La géolocalisation est utile aussi bien aux promeneurs qu’aux professionnels, amenés à travailler sur des chantiers forestiers parfois isolés. A l’origine, une expérimentation en Lorraine (Région Grand Est), pérennisée puis élargie à la France métropolitaine depuis 2019. Plus de 20 000 points sont déjà recensés sur la cartographie. Grâce à la collaboration des acteurs de la forêt publique et privée, ainsi que des services de secours, elle sera périodiquement mise à jour pour faire apparaitre les nouveaux points de rencontres.

Un projet porté par la Fédération nationale entrepreneurs des territoires (FNEDT), l’Union de la coopération forestière française (UCFF), l’Office national des forêts (ONF), la Fédération nationale des Communes forestières (FNCOFOR) et la Fédération nationale du bois (FNB), associés à l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) et la MSA, avec le soutien financier de France Bois Forêt (FBF).

ou regardez la vidéo sur la chaîne Youtube de l’IGN

Vignette d’illustration : © Guillaume Le Berre, Forêt en zone humide, Meurthe-et-Moselle, Grand Est.

Où retrouver cette donnée sur le Géoportail ?

Observer l’évolution des territoires avec SPOT

Découvrez les transformations récentes de la France métropolitaine grâce aux prises de vues réalisées par les satellites SPOT 6 et 7 au cours de l’année 2020. Cette nouvelle édition met en lumière les évolutions du territoire.

Découvrez les transformations récentes de la France métropolitaine grâce aux prises de vues réalisées par les satellites SPOT 6 et 7 au cours de l’année 2020. Cette nouvelle édition met en lumière les évolutions du territoire métropolitain depuis un an.

En 2020, les satellites SPOT, opérés par Airbus Defence & Space, ont permis à l’IGN de confectionner un septième millésime d’images en couleur de la France métropolitaine, avec un pixel d’1,50 mètre. L’information qu’elles apportent est moins détaillée que celle contenue dans les couvertures aériennes à 25cm renouvelées tous les trois ans par la flotte d’avions IGN, mais cette couverture satellitaire annuelle permet d’observer plus rapidement les mutations du territoire.

Une majorité des images SPOT 6 et 7 a été obtenue à la faveur des journées ensoleillées du printemps 2020, dans une atmosphère totalement dégagée des habituelles traînées blanches dues  à la circulation aérienne, les avions étant cloués au sol.

Comme pour les éditions précédentes, la programmation du système et la qualification des images ont été rendues possibles grâce à la contribution financière et opérationnelle de six établissements publics (CNES, CIRAD, CNRS, IGN, IRD et IRSTEA), réunis au sein du partenariat DINAMIS. Cette mutualisation des moyens vise à faciliter l’utilisation des données satellitaires par la communauté scientifique, les forestiers et les acteurs publics. DINAMIS a été renouvelé en 2020 pour 2 ans.

Repérer les enjeux environnementaux

Les satellites SPOT et Pléiades délivrent chaque année des images de grande qualité pour suivre les métamorphoses du paysage sur l’ensemble du territoire national. Ils aident notamment à la surveillance des glaciers et à l’observation des impacts écologiques sur ces derniers.

Massif du Mont-Blanc, Haute-Savoie (été 2020) © IGN / Airbus Defence & Space

En 2020, la couverture SPOT a été construite par assemblage de 240 prises de vues, acquises entre le 1er avril et le 30 juillet pour 237 d’entre elles. Cette nouvelle vue générale de la France métropolitaine est disponible sur le Géoportail.

Saint-Calais, Sarthe (juillet 2016 – juillet 2020) © IGN / Airbus Defence & Space
Sammarçolles, Vienne (juillet 2016 – août 2020) © IGN / Airbus Defence & Space

Comparées avec les précédents millésimes et avec d’autres données du Géoportail, ces images font ressortir les changements et évolutions du paysage français, naturels comme artificiels. Elles permettent d’optimiser le déploiement d’enquêtes de terrain dans les zones ayant le plus évolué.

Observer les transformations urbaines

Grâce aux différents millésimes SPOT, nous pouvons constater l’impact des grands projets d’aménagement sur le paysage métropolitain. Le cas des travaux du « Grand Paris », un projet qui vise à transformer la capitale en une grande métropole mondiale du XXIe siècle, durable et moderne, en est un exemple.

Le plateau de Saclay, nouveau pôle de l’Innovation et de la Recherche (2018-2020) © IGN / Airbus Defence & Space
Travaux d’aménagement de la nouvelle gare de Villejuif pour futures les lignes 14 et 15 sud du métro parisien (2018-2020) © IGN / Airbus Defence & Space

Sur le reste du territoire métropolitain, le parc des expositions de Toulouse, inauguré en septembre, était le plus grand bâtiment en construction de France.

Le parc des expositions de Toulouse (2017-2020) © IGN / Airbus Defence & Space

En ce qui concerne les départements d’outre-mer : des couvertures sont programmées annuellement à l’aide des satellites Pléiades sur les Antilles, La Réunion et Mayotte aux périodes les plus favorables en matière de nébulosité, ainsi que sur le littoral de la Guyane.

Les images SPOT sont reçues, sélectionnées et archivées à la Maison de la télédétection de Montpellier. Les ortho-images, quant à elles, sont produites par le Service de l’imagerie spatiale de l’IGN à Toulouse et assemblées en une mosaïque en couleurs naturelles de pixel 1,50 mètre, superposable au référentiel géographique national.

Ces images, téléchargeables gratuitement par la communauté scientifique et les acteurs institutionnels, constituent un patrimoine géographique et viennent en appui direct aux politiques publiques.

Où retrouver cette donnée sur le Géoportail ?

  • Avec le lien direct : geoportail.gouv.fr/donnees/spot-6-7-2020
  • Dans le menu Cartes, en consultant les Données thématiques, catégorie Territoires et transports > Imagerie aérienne et satellitaire
  • En tapant “Spot” dans le moteur de recherche du Géoportail

Tempête Alex : les images aériennes disponibles

Le 2 octobre, des intempéries d’une rare violence ont frappé les Alpes-Maritimes. Dès le 5 octobre, un avion de l’IGN survolait les zones sinistrés pour effectuer des prises de vues aériennes très haute résolution.

Le 2 octobre, des intempéries d’une rare violence ont frappé les Alpes-Maritimes. Dès le 5 octobre, un avion de l’IGN survolait les zones sinistrées pour effectuer des prises de vues aériennes très haute résolution. Les 2 000 images captées, d’une importance majeure pour évaluer les dégâts et reconstruire, sont disponibles sur le Géoportail et via un site dédié.

C’est en urgence que l’IGN a fait décoller un de ses Beechcraft King Air 200 pour survoler, pendant trois jours, du 5 au 7 octobre, les zones sinistrées des Alpes-Maritimes. Une intervention élaborée à la demande de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM 06) et de l’Office national des forêts (ONF).

Saint-Martin-Vésubie (Ortho express été 2020 / Ortho express octobre 2020) © IGN

Plus de 2 000 photographies aériennes ont été réalisées, avec une précision de 5 à 15 cm. Depuis les airs toujours, l’IGN a également effectué des relevés lidar, une technique de détection par laser permettant d’obtenir une représentation en 3D, sous forme de nuages de points, de la surface du sol.

À l’échelle de la France, l’IGN actualise tous les trois ans la couverture en photographies aériennes du territoire afin d’en assurer la cartographie. L’Institut venait d’ailleurs d’achever dans ce cadre, au cours de l’été 2020, une prise de vue à 25 cm de résolution sur tout le département des Alpes-Maritimes. Ces images pré-catastrophe seront elles aussi particulièrement précieuses pour mesurer les impacts des intempéries.

Roquebillière – Vallée de La Vésubie (Ortho express été 2020 / Ortho express octobre 2020) © IGN

Rapidement, la DDTM 06 et l’ONF se sont vus remettre des photographies aériennes très haute résolution, rectifiées géométriquement pour les rendre superposables à des cartes. Ils disposent ainsi d’une description continue de la zone sinistrée et de la localisation précise des dégâts, afin de procéder à l’analyse de l’aménagement du territoire et à la reconstruction.

Ces images sont également mises à disposition de tous, et en particulier des acteurs concernés par la gestion de l’après crise (services de l’État, collectivités locales, assurances, bureaux d’études…) sur le Géoportail et via le site alex.ign.fr, où elles peuvent être téléchargées et comparées aux images pré-catastrophe. Ces images sont en licence ouverte Etalab 2.0. Les nuages de points lidar peuvent également être téléchargés.

Marie – Vallée de La Tinée (Ortho express été 2020 / Ortho express octobre 2020) © IGN

Ce n’est pas la première fois que l’IGN procède à une telle intervention. À la suite de la tempête Xynthia en février 2010, l’Institut avait réalisé environ 9 000 clichés, de l’estuaire de la Loire à celui de la Gironde. Opération similaire en septembre 2017, alors que l’ouragan Irma avait dévasté Saint-Martin et Saint-Barthélemy. En mars 1978 déjà, l’IGN intervenait lors du naufrage du pétrolier Amoco Cadiz pour suivre la propagation de la nappe de pétrole le long des côtes bretonnes.

Pour en savoir plus sur les activités de l’IGN en matière de prévention des risques

L’IGN est à la pointe des techniques d’acquisition et de traitement des images aériennes. Il dispose de quatre avions Beechcraft King Air 200 basés à l’aéroport de Beauvais-Tillé dans l’Oise, équipés d’un matériel performant permettant l’acquisition d’images aériennes numériques et de données lidar (Light Detection And Ranging). L’institut assure ainsi la couverture photographique aérienne régulière de l’ensemble du territoire national.

Pour en savoir plus sur les activités aériennes de l’IGN

Le label Village étape : localiser des services de qualité

Les communes labellisées Village étape proposent aux automobilistes une halte dans un cadre alliant tranquillité et convivialité. Elles sont visualisables sur le Géoportail.

Les communes labellisées Village étape proposent aux automobilistes une halte dans un cadre alliant tranquillité et convivialité. Elles sont visualisables sur le Géoportail.

Les Villages étapes sont des communes de moins de 5 000 habitants, situées à moins de 5 km d’un grand axe routier national.

Les Villages étapes sur un itinéraire

Le label est attribué par le ministère de la Transition écologique aux communes qui répondent à des critères stricts.

Parmi ces critères :

  • disposer de commerces de type boulangerie, épicerie, presse, pharmacie…
  • proposer une restauration traditionnelle ;
  • offrir au moins un hébergement hôtelier pouvant être complété par des chambres d’hôtes de qualité ou un terrain de camping ;
  • s’engager au niveau de l’accessibilité.

Les valeurs paysagères et touristiques de l’environnement du village sont primordiales.

Une commune Village étape propose également souvent aux voyageurs des attraits touristiques, culturels ou naturels, les incitants à prolonger leur séjour.

Pour les communes, le label Village étape permet de valoriser les atouts de leur territoire et d’offrir des retombées économiques supplémentaires pour les professionnels.

Le bénéfice est mutuel, le label profitant autant à l’usager qu’aux entreprises locales.

C’est un outil de mobilisation et de dynamisation de tous les acteurs du territoire autour d’un projet de développement économique et touristique commun.

Pour en savoir plus : https://www.village-etape.fr/

Les usages du Registre parcellaire graphique

Cette cartographie essentielle à la mise en œuvre de la Politique agricole commune européenne permet également de répondre à des enjeux diversifiés, comme l’aménagement du territoire ou la préservation de la biodiversité.

Cette cartographie essentielle à la mise en œuvre de la Politique agricole commune européenne permet également de répondre à des enjeux diversifiés, comme l’aménagement du territoire ou la préservation de la biodiversité.

Instauré par la Politique agricole commune (PAC), administré par l’Agence de services et de paiement (ASP), et mis à jour par l’IGN, le RPG répertorie neuf millions de parcelles agricoles déclarées chaque année par les agriculteurs français.

Ce référentiel très précis permet notamment de différencier le type de culture sur chaque parcelle. Sur le Géoportail, chaque culture est ainsi indiquée par une couleur spécifique.

RPG 2018, Charente-Maritime

Le Géoportail permet à ce jour d’accéder aux données anonymisées du RPG des années 2007 à 2018.

Ces données géoréférencées très précises permettent notamment de distinguer les cultures (blé, maïs, lentilles, tournesol, etc.), les prairies temporaires et les prairies permanentes (fauchées et pâturées). Elles couvrent l’ensemble du territoire français, excepté Mayotte.

Le RPG sert en premier lieu à l’instruction des aides de la Politique agricole commune. C’est également une source d’information de premier plan pour étudier l’évolution des cultures dans le temps, sur une même zone.

Par extension, il fournit également des données détaillées d’occupation du sol, exploitées dans des domaines extrêmement variés.

Des champs d’application diversifiés

Les informations issues du Registre parcellaire graphique sont réutilisées dans de multiples domaines : conduite de projets d’aménagements, préservation de la biodiversité, gestion de la qualité de l’eau, etc.

Le RPG un précieux indicateur d’occupation d’espace. Les données de consommation d’espace agricole, disponibles grâce au RPG, peuvent être prises en compte pour l’établissement de documents d’urbanisme à l’échelle de communes ou de groupement de communes via le Plan local d’urbanisme (PLU) ou le Schéma de cohérence territoriale (SCoT). Les bureaux d’études l’utilisent pour identifier le morcellement des parcelles et des îlots agricoles, et étudier la dissémination des exploitations ou encore la taille moyenne de ces mêmes parcelles et îlots.

C’est également un outil pour connaître et gérer les milieux naturels pour des acteurs tels que les parcs naturels régionaux ou les conservatoires d’espaces naturels. Le RPG permet ainsi de cartographier les habitats (cultures ou pâtures) et de suivre leurs évolutions avec ses différents millésimes. Le RPG est utilisé pour l’élaboration de la Trame verte et bleue, qui oblige à inscrire la préservation de la biodiversité dans le cahier des charges des projets d’aménagement. Cette trame inclut une composante verte qui fait référence aux milieux naturels et semi-naturels terrestres et une composante bleue qui fait référence aux réseaux aquatiques et humides.

Cette donnée peut être téléchargée librement. La réutilisation des données du Registre parcellaire graphique est gratuite pour tous les usages, y compris commerciaux.

Le RPG répond à des utilisations multiples. Pour répondre encore mieux aux usages présents et à venir, les informations de cette donnée sont désormais disponibles pour les éditeurs d’applications via une interface de programmation (API) spécifique.

Celle-ci leur permet de développer des services en ligne répondant au mieux au besoin de leurs utilisateurs : agriculteurs, aménageurs, bureaux d’études…

Plus d’information sur le module RPG API Carto

Déconfinement : afficher une limite de 100km

Dans le cadre du déconfinement, les déplacements dans la limite de 100km (distance calculée « à vol d’oiseau ») sont autorisés sans attestation. Visualisez facilement cette limite sur le Géoportail avec un outil dédié.

Dans le cadre du déconfinement, les déplacements dans la limite de 100km (distance calculée « à vol d’oiseau ») sont autorisés sans attestation.

Visualisez cette limite en recherchant une localité ou une adresse, ou cliquez sur la carte.

La carte des sols : une nouvelle donnée de référence

Découvrez cette nouvelle carte indispensable pour la connaissance et la gestion durable des sols.

Découvrez cette nouvelle carte indispensable pour la connaissance et la gestion durable des sols.

Cette nouvelle donnée de référence présente les différents types de sols dominants en France métropolitaine.

Le sol est le support naturel de la vie animale et végétale sur Terre. De par sa position d’interface avec les autres ressources naturelles que sont l’eau, l’air et le sous-sol, il joue un rôle clé dans l’environnement et impacte le changement global par les flux de gaz à effet de serre, la protection de la ressource en eau, le maintien de la biodiversité.

La carte sol la plus précise à ce jour

La carte disponible sur le Géoportail constitue la donnée sol la plus précise actuellement sur la France métropolitaine. La carte des sols présente 33 types de sols les plus fréquemment rencontrés sur le territoire métropolitain, regroupés en 6 ensembles distincts : sols minéraux, sols des vallons, vallées et milieux côtiers, sols issus de matériaux calcaires, sols peu évolués, sols évolués, sols soumis à l’excès d’eau.

Carte des sols sur le Géoportail

Les zones présentant des caractéristiques communes en termes de paysage et de répartition des sols ont été regroupées par ensembles appelés unités cartographiques de sols (UCS). La carte permet d’accéder à 7 328 UCS.

Chaque UCS est constituée d’un regroupement de différents types de sols : les unités typologiques de sols (UTS). La carte présentée sur le Géoportail est constituée de 14 866 UTS.

À chaque UCS correspond un type de sol dominant. Celui-ci a été défini à partir des pourcentages d’occupation de chaque unité typologique de sol. Chaque type de sol dominant est représenté sur la carte par une couleur spécifique.

Détail d’une unité cartographique de sol

Une fiche d’information est disponible au clic sur la carte. Elle permet d’accéder, pour l’unité cartographique de sol sélectionnée, à des informations complémentaires sur le type de sol dominant, la référence de l’étude, les personnes ou les structures à contacter.

Pour quels usages ?

Aujourd’hui, la pression et les menaces sur les sols sont de plus en plus importantes. Donner accès à la connaissance de la diversité des sols, auprès du public le plus large possible, est essentiel.

Les données de la Carte des sols peuvent être sollicitées pour des applications agronomiques, environnementales, des évaluations de risques et dans le cadre de problématiques d’aménagement du territoire.

A savoir : la fiabilité attendue de la carte est liée à l’échelle des données collectées et représentées (1 : 250 000). Toute interprétation des données à une plus grande échelle (échelle cadastrale en particulier) est déconseillée sans observation complémentaire de terrain.

Une synergie entre de multiples acteurs

Cette donnée se base sur des référentiels régionaux, réalisés dans le cadre du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols, coordonné par l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Ce programme est cofinancé par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Il est mis en œuvre sur le terrain par un ensemble de partenaires locaux.

La production de la carte a été réalisée par :

  • le Groupement d’intérêt scientifique Sol (Gis Sol) : sa mission est de coordonner des programmes d’inventaire et de surveillance des sols. Le Gis Sol conçoit, oriente et coordonne l’inventaire géographique des sols, l’identification et l’évolution de leurs propriétés, et gère le système d’information sur les sols.
  • le Réseau mixte technologique Sols et Territoires : labellisé par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, il a pour objet d’accroître et de valoriser la connaissance des sols pour le développement durable des territoires. Il a pour objectif de mieux faire prendre en compte les sols dans différentes politiques, projets et programmes d’action agricoles, environnementaux et ruraux.

Pour aller plus loin

Retrouvez la description des différents types de sols.

Plus d’informations sur les publications, les données et les études détaillées de la thématique sol :