Cette cartographie essentielle à la mise en œuvre de la Politique agricole commune européenne permet également de répondre à des enjeux diversifiés, comme l’aménagement du territoire ou la préservation de la biodiversité.
Instauré par la Politique agricole commune (PAC), administré par l’Agence de services et de paiement (ASP), et mis à jour par l’IGN, le RPG répertorie neuf millions de parcelles agricoles déclarées chaque année par les agriculteurs français.
Ce référentiel très précis permet notamment de différencier le type de culture sur chaque parcelle. Sur le Géoportail, chaque culture est ainsi indiquée par une couleur spécifique.

Le Géoportail permet à ce jour d’accéder aux données anonymisées du RPG des années 2007 à 2018.
Ces données géoréférencées très précises permettent notamment de distinguer les cultures (blé, maïs, lentilles, tournesol, etc.), les prairies temporaires et les prairies permanentes (fauchées et pâturées). Elles couvrent l’ensemble du territoire français, excepté Mayotte.
Le RPG sert en premier lieu à l’instruction des aides de la Politique agricole commune. C’est également une source d’information de premier plan pour étudier l’évolution des cultures dans le temps, sur une même zone.
Par extension, il fournit également des données détaillées d’occupation du sol, exploitées dans des domaines extrêmement variés.
Des champs d’application diversifiés
Les informations issues du Registre parcellaire graphique sont réutilisées dans de multiples domaines : conduite de projets d’aménagements, préservation de la biodiversité, gestion de la qualité de l’eau, etc.
Le RPG un précieux indicateur d’occupation d’espace. Les données de consommation d’espace agricole, disponibles grâce au RPG, peuvent être prises en compte pour l’établissement de documents d’urbanisme à l’échelle de communes ou de groupement de communes via le Plan local d’urbanisme (PLU) ou le Schéma de cohérence territoriale (SCoT). Les bureaux d’études l’utilisent pour identifier le morcellement des parcelles et des îlots agricoles, et étudier la dissémination des exploitations ou encore la taille moyenne de ces mêmes parcelles et îlots.
C’est également un outil pour connaître et gérer les milieux naturels pour des acteurs tels que les parcs naturels régionaux ou les conservatoires d’espaces naturels. Le RPG permet ainsi de cartographier les habitats (cultures ou pâtures) et de suivre leurs évolutions avec ses différents millésimes. Le RPG est utilisé pour l’élaboration de la Trame verte et bleue, qui oblige à inscrire la préservation de la biodiversité dans le cahier des charges des projets d’aménagement. Cette trame inclut une composante verte qui fait référence aux milieux naturels et semi-naturels terrestres et une composante bleue qui fait référence aux réseaux aquatiques et humides.
Cette donnée peut être téléchargée librement. La réutilisation des données du Registre parcellaire graphique est gratuite pour tous les usages, y compris commerciaux.